Caspar Veldkamp reçoit dans le bureau du Nouveau Contrat social (NSC) au Parlement de La Haye, temporairement installé au sein du ministère des Affaires étrangères en raison de travaux sur le site historique. Des affiches de campagne de Pieter Omtzigt, le candidat de la formation aux élections législatives néerlandaises de ce mercredi 22 novembre, tapissent les murs – pas de slogan, juste le visage du député de 49 ans, sur fond bleu et jaune. Quelques personnes s’affairent derrière l’écran de leur ordinateur. «Le parti ne compte que trois salariés. Nous sommes encore une petite start-up», sourit Caspar Veldkamp, ancien diplomate en quatrième position sur la liste de Pieter Omtzigt. C’est que le NSC a connu ces dernières semaines une ascension fulgurante : fondé au mois d’août, le parti est donné en tête par certains sondages, au coude-à-coude avec le parti de droite VVD, qui gouvernait le pays jusqu’à la démission du Premier ministre Mark Rutte en juillet, la coalition de gauche dirigée par l’ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, voire avec l’extrême dr