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Elections législatives en Allemagne : pour l’extrême droite, un succès qui monte d’un écran

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Elections en Allemagnedossier
Omniprésent dans les médias et sur les réseaux notamment grâce à l’ingérence d’Elon Musk et du vice-président américain, l’AfD pourrait devenir la deuxième force politique du pays selon les sondages.
Alice Weidel, cheffe de l'AfD lors de la campagne électorale du parti à Halle, le 25 janvier. (Karina Hessland/Reuters)
publié le 20 février 2025 à 20h05
(mis à jour le 23 février 2025 à 11h37)

Les dirigeants de l’Alternative für Deutschland (AfD, Alternative pour l’Allemagne) n’en espéraient probablement pas tant. Elon Musk puis J.D. Vance en campagne pour leur compte dans la course aux législatives qui promettaient de consacrer la percée de l’extrême droite allemande avant même l’incursion électorale du patron de Tesla et du vice-président des Etats-Unis. Au lieu de parler défense et diplomatie, Vance a utilisé la tribune de la Conférence de Munich sur la sécurité vendredi 14 février pour demander aux partis traditionnels allemands de renoncer au «cordon sanitaire» établi en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale pour refuser de gouverner avec l’extrême droite. «Il n’y a pas de place pour des pare-feux», les a-t-il tancés.

«Excellent discours», a jubilé la cheffe de l’AfD, Alice Weidel, s’empressant de souligner les similitudes entre son programme et celui de l’administration Trump, de la «remigration» de millions d’immigrés au climatoscepticisme en passant des attaques contre la communauté LGBT+. Vance n’en est pas resté au discours : il s’est entretenu en tête à tête avec l’ancienne banquière chez Goldman Sachs de 46 ans après avoir refusé de rencontrer le chancelier sortant, Olaf Scholz, ou le candidat conservateur, Friedrich Merz.

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