L‘ancien président de la Catalogne, destitué en 2017, va tenter de reconquérir le fauteuil perdu en 2017, lorsque les autorités de Madrid l’avaient destitué après sa proclamation d’une République séparatiste. Il l’a annoncé ce jeudi 21 mars au soir, dans le versant nord de la région, à Elne (Pyrénées-Orientales), à une trentaine de kilomètres de la frontière espagnole. Exilé en Belgique, Carles Puigdemont ne peut rentrer en Espagne en raison des poursuites judiciaires qui le visent depuis en octobre 2017. Mais il compte sur une amnistie qui doit prochainement être adoptée à Madrid pour mener la liste de son parti lors des élections au Parlement régional du 12 mai. Le député européen confirme ainsi son retour dans l’arène politique catalane.
Le risque de rentrer en Espagne
La loi d‘amnistie présentée par le chef du gouvernement central, le socialiste Pedro Sánchez, pour permettre le retour de Puigdemont est encore en discussion à Madrid et, même si son adoption est probable, elle ne sera pas applicable en mai. Mais l’avocat de l’ancien président, Gonzalo Boye, a affirmé il y a quelques jours que son client était prêt à courir le risque. D’ailleurs, deux ministres régionales qui avaient elles aussi choisi l’exil, Clara Ponsatí et Meritxell Serret, sont depuis rentrées en Espagne sans être e