Au moins, on a vu qu’il avait coché les bonnes cases. Le chef de file des conservateurs d’Angela Merkel, a commis une grosse bourde ce dimanche lors du vote pour les législatives dans sa circonscription d’Aix-la-Chapelle. L’impopulaire Armin Laschet, qui a déjà multiplié les faux pas durant la campagne électorale pour la succession de la chancelière, n’a pas replié comme il le fallait son bulletin sur lequel chaque électeur allemand doit apposer deux croix pour les deux voix dont il dispose.
Résultat : au moment où il l’a inséré dans l’urne, ostensiblement devant les caméras, chacun a pu voir qu’il avait inscrit deux croix pour son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Si son vote ne laissait que peu de doute, il doit être tenu secret selon la législation allemande. L’électeur doit «plier son bulletin de telle sorte que son vote ne soit pas reconnaissable», prévoit ainsi le code électoral.
Bei seiner Stimmabgabe faltete #Laschet seinen Wahlzettel nach außen und macht so sichtbar, wo er seine Kreuze gesetzt hat. Damit hat er das Grundprinzip der geheimen Wahl missachtet. #btw21
— DER SPIEGEL (@derspiegel) September 26, 2021
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Le président de la commission électorale, Georg Thiel, a toutefois assuré sur Twitter que le bulletin d’Armin Laschet était considéré comme «valide» puisqu’il a été inséré dans l’urne. L’affaire n’en faisait pas moins la une de nombreux médias ce dimanche, alors que les Allemands continuaient à se rendre dans les bureaux de vote.
Armin Laschet avait déjà commis un impair qui avait couché cher à sa popularité lors des inondations meurtrières dans l’ouest du pays en juillet. Des caméras l’avaient filmé hilare, en arrière-plan, alors que le président allemand, Frank-Walter Steinmeier prononçait un discours dans les régions ravagées par une catastrophe qui a fait quelque 180 morts et provoqué d’immenses dégâts.
Les résultats du scrutin attendus à partir de 18 heures s’annoncent serrés entre les sociaux-démocrates, qui font la course en tête au vu des derniers sondages, et les conservateurs, plombés notamment par l’impopularité d’Armin Laschet.
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