La mort le 2 juin d’un jeune policier de 29 ans, poignardé à la tête deux jours plus tôt à Mannheim, dans le Bade-Wurtemberg, avait fortement ému l’Allemagne. Cette attaque mortelle, perpétrée par un islamiste radical d’origine afghane de 25 ans, a mis un coup de projecteur sur les attaques au couteau, un phénomène en augmentation de l’autre côté du Rhin, selon les statistiques policières. Dans la foulée, le gouvernement d’Olaf Scholz s’est engagé à restreindre le port des couteaux dans l’espace public.
Le débat est à nouveau relancé par une nouvelle attaque meurtrière, survenue cette fois à Solingen, dans l’ouest du pays près de Düsseldorf. Un homme a poignardé des gens au hasard lors d’un festival qui se déroulait dans le centre-ville, avant de prendre la fuite. Il reste, ce samedi, activement recherché. D’après la police allemande, les victimes ont été ciblées au cou. Le bilan provisoire fait état de trois morts et huit blessés dont quatre graves.
«Nous devons avancer sur l’interdiction des couteaux», a réagi samedi Dirk Wiese, cadre du groupe social-démocrate au Bundestag, auprès du journal