Une deuxième année de récession, des fermetures d’usines Volkswagen, une extrême droite qui explose et maintenant des élections anticipées au moment où il va falloir s’adapter au retour de Donald Trump à la Maison Blanche… Les Allemands, qui, pour des raisons historiques, aspirent à une stabilité politique, entrent dans une zone de turbulences aiguës. La perspective de la chute de la coalition d’Olaf Scholz, suivie d’élections anticipées qui pourraient intervenir au tout début de l’année prochaine, n’aurait pas pu tomber à un pire moment, alors que les partenaires de l’Allemagne au sein de l’UE tentent d’évaluer les conséquences possibles pour l’Europe de l’élection de Trump.
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En limogeant mercredi 6 novembre Christian Lindner, son ministre libéral des Finances, un chantre de la discipline budgétaire, avec lequel sa mésentente était notoire, le chancelier, Olaf Scholz, tente de gagner du temps et de prolonger son mandat. Après avoir nommé en remplacement son très proche conseiller Jörg Kukies, un ancien banquier d’affaires de 56 ans, il envisage désormais de creuser les déficits p