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En Belgique, le conservateur Bart De Wever résiste de justesse à la poussée de l’extrême droite

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Elections européennes 2024 dossier
Le royaume tenait ses élections fédérales et régionales dimanche : le parti nationaliste flamand N-VA, arrivé en tête, tente de bâtir une coalition de gouvernement qui penchera très certainement à droite.
Le conservateur Bart De Wever, patron du N-VA, à Bruxelles le 10 juin. (Dirk Waem/Belga.AFP)
publié le 10 juin 2024 à 15h07

Les Belges, qui ne font heureusement rien comme tout le monde, ont voté trois fois dimanche. Outre le scrutin européen, le royaume organisait aussi des élections fédérales et régionales. Le scénario du pire que dessinaient les sondages – un triomphe du parti d’extrême droite Vlaams Belang – a été évité : malgré sa progression, la formation séparatiste flamande dirigée par Tom Van Grieken reste en deuxième position, avec 20 sièges au Parlement fédéral, derrière le parti N-VA (nationaliste flamand) qui se maintient avec 24 sièges.

«Notre nécrologie avait déjà été écrite, mais nous avons gagné ces élections», s’est réjoui le patron du parti, Bart De Wever, qui lorgne désormais le poste de Premier ministre. Comme le veut l’usage, le chef de gouvernement sortant, le libéral flamand Alexander De Croo, dont le parti ne compte plus que 5 députés, a remis lundi sa démission au roi. Il reste en charge des affaires courantes en attendant la formation d’un nouveau gouvernement – une affaire complexe en Belgique, qui prend souvent des mois.

Du côté francophone, le parti du Mouvement réformateur (libéral) arrive en tête et remporte 20 sièges lui aussi (6 de mieux que lors des dernièr