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En Catalogne, Carles Puigdemont attend sa revanche

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Catalogne: vers l'indépendance?dossier
Déchu de ses fonctions en 2017, l’ex-président de la région est, sans rentrer en Espagne où la justice le recherche, tête de liste aux législatives anticipées de ce dimanche. Pour retrouver son fauteuil, il devra s’entendre avec le reste des forces indépendantistes, et résister à la poussée des socialistes.
Des sympathisants de Carles Puigdemont lors d’un meeting tenu à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, en raison de l’exil du candidat, le 8 mai 2024. (Joan Mateu/AP)
publié le 12 mai 2024 à 7h07

L’ancien président de la région Catalogne, déchu de son mandat en 2017, s’apprête à mettre fin à un exil de près de sept ans. Carles Puigdemont l’a affirmé en fixant l’échéance «avant l’été». Entretemps, il saura s’il retrouve son fauteuil, à l’issue des législatives anticipées qui se tiennent dimanche dans les quatre provinces de la région : Barcelone, Tarragone, Gérone et Lérida.

L’ancien journaliste, 61 ans, est tête de liste de Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), une formation de centre droit soutenue par le patronat local. A son programme : encore et toujours l’indépendance de la région, que Puigdemont avait tenté d’imposer avec un référendum et une proclamation de sécession, en octobre 2017. Les juges madrilènes avaient alors lancé des poursuites contre lui, parmi d’autres responsables politiques, auxquelles il s’était soustrait en gagnant la frontière française dans le coffre d’une voiture.

Ces poursuites sont toujours en vigueur (elles ont même été renforcées), mais