L’ancien président de la région Catalogne, déchu de son mandat en 2017, s’apprête à mettre fin à un exil de près de sept ans. Carles Puigdemont l’a affirmé en fixant l’échéance «avant l’été». Entretemps, il saura s’il retrouve son fauteuil, à l’issue des législatives anticipées qui se tiennent dimanche dans les quatre provinces de la région : Barcelone, Tarragone, Gérone et Lérida.
L’ancien journaliste, 61 ans, est tête de liste de Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), une formation de centre droit soutenue par le patronat local. A son programme : encore et toujours l’indépendance de la région, que Puigdemont avait tenté d’imposer avec un référendum et une proclamation de sécession, en octobre 2017. Les juges madrilènes avaient alors lancé des poursuites contre lui, parmi d’autres responsables politiques, auxquelles il s’était soustrait en gagnant la frontière française dans le coffre d’une voiture.