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Drame

En Croatie, un vétéran tue cinq personnes dont sa mère dans une maison de retraite

Un homme né en 1973 a ouvert le feu ce lundi 22 juillet dans un établissement pour personnes âgées situé à Daruvar, dans l’est de la Croatie. Il a rapidement été interpellé.
Selon les premiers éléments divulgués par les médias locaux, un homme est entré dans la matinée dans cet établissement de la ville située à 130 kilomètres de la capitale Zagreb et a ouvert le feu. (Beata Zawrzel /NurPhoto via AFP)
publié le 22 juillet 2024 à 12h39
(mis à jour le 22 juillet 2024 à 15h29)

Au moins cinq personnes ont été tuées, ce lundi 22 juillet, dans une maison de retraite à Daruvar, dans l’est de la Croatie. Selon les premiers éléments divulgués par les médias locaux, un homme est entré dans la matinée dans cet établissement de la ville située à 130 kilomètres de la capitale Zagreb et a ouvert le feu. Parmi les victimes figurerait sa propre mère, ainsi que des résidents et un employé. Au moins trois personnes ont également été blessées, dont une grièvement.

Vétéran de l’armée croate né en 1973, le suspect est parvenu à fuir, mais il a rapidement été arrêté par la police, dans un café non loin de la maison de retraite. «Il s’est assis, a commandé un verre et a posé son arme sur la table», a raconté à la presse un employé d’un magasin jouxtant le café. Interrogée par l’AFP, la police locale se refuse pour le moment à tout commentaire. Les ministres de l’Intérieur et de la Famille sont attendus sur place. Le Premier ministre Andrej Plenković doit faire une déclaration publique sur le sujet dans l’après-midi.

«Crime sauvage»

Il s’agit de l’une des pires tueries de masse dans l’histoire de la Croatie, pays de 3,8 millions d’habitants. «C’est difficile pour moi de comprendre comment cela a pu arriver dans notre ville, dans notre pays», a déclaré le maire de Daruvar, Damir Lnenicek, à la chaîne de télévision régionale N1, soulignant que tout les habitants étaient en état de choc. «Quel est l’élément déclencheur, c’est difficile à dire, cela sera déterminé par l’enquête», a-t-il ajouté.

«Le crime sauvage et sans précédent commis à Daruvar m’a bouleversé», a écrit le président croate, Zoran Milanovic, sur Facebook. Il s’agit d’un «avertissement terrifiant», d’un «appel à toutes les institutions compétentes pour qu’elles fassent davantage pour prévenir la violence dans la société», a-t-il ajouté, évoquant le besoin d’un «contrôle encore plus rigoureux de la possession d’armes à feu».

Mise à jour le lundi 22 juillet à 15h30 : avec davantage de contexte et de réactions.