Volodymyr Zelensky exprime sa solidarité envers la Belgique et la Suède. «L’Ukraine reste fermement aux côtés de nos amis suédois et belges contre le terrorisme», a écrit le président sur X (ex-Twitter). «Après l’attaque d’hier à Bruxelles, mes pensées vont au Premier ministre suédois, la population suédoise et tous ceux qui ont été affectés», a-t-il ajouté. «J’exprime également ma solidarité envers Alexander De Croo et le peuple belge.»

Le terroriste se serait trouvé illégalement en Suède entre 2012 et 2014. Selon la presse suédoise, rapportée par la RTBF, le terroriste bruxellois Abdelsalam Lassoued aurait été illégalement en Suède entre 2012 et 2014. Pendant cette période, il était dans une prison suédoise en attendant d’être transféré vers un autre pays de l’Union européenne, confirme l’Office des migrations à Ekot, la radio publique suédoise.

Le procureur fédéral précise comment s’est déroulée l’interpellation du tireur. «Peu après huit heures ce matin, un témoin a informé la police bruxelloise qu’il avait repéré l’auteur présumé de l’attentat dans un débit de boissons à Schaerbeek», détaille Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral du parquet de Belgique. La police s’est rendue sur place. Lors de l’intervention, des coups de feu ont été tirés par la police et le suspect a été abattu. Les services d’urgence, à leur arrivée sur les lieux, ont tenté de réanimer le suspect. Il a été transféré à l’hôpital où son décès a été constaté à 9 h 38.» Et de préciser : «une arme de guerre et un sac de vêtements ont été retrouvés dans le café. L’origine de ces armes est encore à déterminer. Deux autres personnes ont aussi été interpellées pour contact avec l’auteur de l’attaque. Le parquet de Bruxelles enquête sur la fusillade. Il n’apparaît pas à ce stade de l’enquête que l’attaque a été fomentée par un groupe terroriste, la piste du loup solitaire est à privilégier». De notre envoyée spéciale en Belgique Mathilde Roche.

Le tireur n’avait pas voulu être pris en charge par un centre d’accueil lors de son arrivée en Belgique. Selon la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Nicole de Moor, «lors de sa demande d’asile, il n’a pas voulu être pris en charge dans un centre d’accueil», a-t-elle affirmé à l’issue du Conseil National de Sécurité, réuni en urgence après l’attentat. L’homme, d’origine tunisienne, résidait illégalement en Belgique. De notre envoyée spéciale en Belgique Mathilde Roche.

S’agit-il d’un acteur isolé et quel était son motif ? Il y a deux questions à se poser, affirme le ministre de la Justice de Belgique Vincent Van Quickenborne, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil National de Sécurité : le terroriste est-il un loup solitaire ou issu d’un réseau terroriste ? «Pour l’instant, il n’y a pas d’éléments qui montreraient un réseau». Ensuite, quel est le motif du tireur ? «Il semble que des Suédois ont été délibérément visés en raison des Corans brûlés en Suède. Quand cela s’est produit, il a été mis en évidence que des actions violentes en réaction ne pouvaient pas être exclues. Mais nous n’avions aucune indication concrète que quelque chose allait se produire jusqu’à hier», a-t-il poursuivi. De notre envoyée spéciale en Belgique Mathilde Roche.

«Nous ne voulons plus vivre ce genre d’événement». A propos des victimes suédoises de l’attentat terroriste, le Ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort affirme : «Leur seul tort a été de porter un maillot de football dont ils étaient fiers, c’est d’une cruauté incroyable». Dans la foulée de l’attaque, le haut fonctionnaire a immédiatement mis la région bruxelloise en crise, toute la soirée et toute la nuit. «Nous avons fonctionné en très bonne intelligence et je remercie l’ensemble des services qui ont permis tout le déroulé des opérations, notamment l’évacuation du stade, malgré le stress», a-t-il encore déclaré. «Au niveau opérationnel on a tiré les conclusions de 2015 et 2016 [années où plusieurs attentats ont endeuillé la Belgique, ndlr]. Nous ne souhaitons plus vivre ce genre d’événement mais nous vivons dans un monde polarisé. Cela ne doit pas nous faire dévier de ce en quoi nous croyons, la liberté de penser, de se réunir, de s’amuser. C’est un luxe aujourd’hui dans ce monde et nous devons le préserver». Par notre envoyée spéciale en Belgique Mathilde Roche.

A l’issue du Conseil National de Sécurité, le Premier ministre belge rabaisse le niveau de menace dans le pays. «Il y a une nouvelle évaluation de la menace pour l’entièreté du territoire, et nous repassons au niveau 3. On a pu neutraliser le coupable donc le caractère imminent de la menace n’existe plus», a déclaré le Premier ministre belge Alexander de Croo à l’issue du Conseil National de Sécurité. Lundi soir, dans la foulée de l’attentat, le risque de menace terroriste avait été relevé à 4. «Nous sommes tous des Européens, nous partageons les mêmes valeurs, le terrorisme ne gagnera jamais ici, que ce soit clair», a-t-il poursuivi. «Les Belges sont minoritaires dans leur propre capitale, mais cette diversité est notre plus grande force», affirme le Premier ministre. Par notre envoyée spéciale en Belgique Mathilde Roche.

La fédération suédoise est en deuil. «Nous n’oublierons jamais les victimes de cette attaque impitoyable», a réagi la fédération suédoise de football ce mardi sur les réseaux sociaux. «Hier, nous avons perdu d’une manière tragique deux supporters jaune et bleu. Ils étaient à Bruxelles pour quelque chose qui devrait être évident, soutenir notre équipe nationale suédoise avec des maillots jaune et bleu. Nos pensées vont aux proches des victimes», a écrit la fédération sur X (ex-Twitter).

Il n’y a «aucun lien connu entre l’auteur de l’attentat et des faits de terrorisme». La ministre de l’Intérieur belge Annelies Verlinden affirme qu’il n’y a aucun lien connu entre l’auteur de l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Suédois lundi soir à Bruxelles et des faits de terrorisme, rapporte la RTBF. Ce lien n’ayant pas été établi, il n’était pas nécessaire de placer l’homme sous surveillance renforcée, explique la ministre.

La police enquête sur les liens du terroriste. L’unité de renseignement de la police de la région de Dalécarlie en Suède a ouvert une enquête sur le terroriste présumé Abdessalem Lassoued, qui a tué lundi soir deux citoyens suédois en Belgique. Sur son Facebook, le tireur avait aimé la page «Police en Dalécarlie». Les autorités cherchent donc à déterminer s’il avait un lien avec la région. «Nous ne savons pas qui est cet homme. Mais nous avons transmis l’information à la Section du renseignement qui étudie la question en détail. Ils pourront ainsi tirer des conclusions ultérieures», explique Peter Karlsson, responsable de la police de Dalécarlie.

Le ministre de la Justice suédois annonce qu’il n’y aura «aucune autre mesure pour le moment». Après l’attentat terroriste commis à Bruxelles, le ministre de la Justice suédois Gunnar Strömmer affirme qu’aucune nouvelle mesure n’était requise pour le moment. «Nous nous basons sur l’évaluation faite en août concernant le niveau élevé de menace terroriste.» L’augmentation de ce niveau a notamment «obligé les autorités chargées de la sécurité à accroître leur préparation» et les contrôles aux frontières sont déjà renforcés. «Il s’agit donc désormais d’augmenter l’intensité et la puissance du système, en fonction de règles destinées à répondre à une situation sécuritaire plus grave», a-t-il expliqué au média suédois Aftonbladet.

Un moment de silence avant les matches européens ce mardi. Un «moment de silence» sera observé ce mardi avant tous les matches qualificatifs pour l’Euro-2024 pour saluer la mémoire des victimes de l’attentat de Bruxelles, qui a coûté la vie lundi à deux Suédois, a annoncé l’UEFA alors que deux supporters suédois de football ont été tués lundi soir dans la capitale belge et un troisième blessé alors qu’ils venaient assister au match éliminatoire pour le tournoi continental Belgique-Suède.

Le Premier ministre suédois confirme sa visite en Belgique. Ulf Kristersson, le Premier ministre de Suède annonce sur X (ex-Twitter) se rendre en Belgique mercredi pour «commémorer et pleurer les victimes de l’attaque terroriste», sur invitation de son homologue belge.

Minute de silence à l’Assemblée nationale. Les députés français viennent d’observer une minute de silence en hommage à Samuel Paty, Dominique Bernard, et «pour toutes les victimes du terrorisme en Europe et ailleurs». Avant que les parlementaires ne se lèvent, Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, a notamment exprimé la «solidarité» de l’Assemblée «avec nos amis belges et suédois, durement frappés hier, à leur tour, par le terrorisme islamiste.»

Le Premier ministre belge invite son homologue en Belgique mercredi. Le Premier ministre Belge, Alexander De Croo, a annoncé sur Twitter (nouvellement X) avoir invité son homologue suédois pour commémorer les victimes et rendre leurs hommages aux forces de l’ordre ayant travaillé durant l’attaque terroriste de Bruxelles. «Nous souhaitons au peuple suédois force et courage pour traverser ces moments difficiles», a-t-il ajouté.

«Rangez vos maillots bleu et jaune et rentrez». La Fédération suédoise de football demande à ses supporters présents à Bruxelles pour les qualifications à l’Euro 2024 de rentrer chez eux après l’attentat de lundi soir. Pour regagner la Suède, aucun vol ne sera affrété, mais la Croix Rouge sera présente dans les deux aéroports de Stockholm pour soutenir les fans. Les autorités suédoises recommandent aux supporters de dissimuler tout signe montrant leurs origines.

Les victimes sont des sexagénaires. Les deux Suédois tués en Belgique sont des hommes âgés entre 60 et 70 ans, confirme le ministère des Affaires étrangères suédois. «Le défunt est un homme d’une soixantaine d’années originaire de la région de Stockholm et un homme d’une soixantaine d’années vivant à l’étranger», écrit le ministère des Affaires étrangères dans un courrier électronique adressé au média suédois Aftonbladet. La troisième victime, également suédoise, est un homme d’une soixantaine d’années.

L’auteur de l’attaque a séjourné en Suède. Abdesalem Lassoued, l’auteur de l’attentat qui a coûté la vie à deux Suédois et en a blessé un autre lundi soir à Bruxelles, a séjourné «occasionnellement» en Suède, a indiqué le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, ce mardi lors d’une conférence de presse. Selon le chef du gouvernement suédois, le Tunisien de 45 ans n’était pas connu de la police lors de son séjour dans le pays scandinave, avant de rejoindre la Belgique en novembre 2019. Le Premier ministre suédois a ajouté qu’ «il est important de savoir qui se trouve dans le pays», car la Suède est confrontée à la «plus grande menace sécuritaire depuis la Seconde Guerre mondiale». «Les individus dangereux qui n’ont pas la nationalité suédoise doivent quitter le pays immédiatement», a-t-il déclaré. Le niveau d’alerte terroriste en Suède est de quatre sur une échelle de cinq, les services de renseignement estimant que le pays est devenu une «cible prioritaire» après une série de profanations du Coran.

Minute de silence au Parlement européen. Les eurodéputés ont respecté ce mardi à Strasbourg une minute de silence au lendemain en hommage aux deux supporters suédois tués lundi soir à Bruxelles. «Au nom du Parlement européen, j’exprime mes plus sincères condoléances aux familles des victimes», a déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. «La terreur et l’extrémisme ne peuvent pas s’infiltrer dans nos sociétés. Nous avons le droit de nous sentir en sécurité et de vivre en sécurité. Nous ne pouvons pas laisser la haine gagner».

«On ne peut pas confirmer que l’auteur a agi seul», affirme la ministre de l’Intérieur belge. Interrogée sur VTM Nieuws, la ministre de l’Intérieur belge Annelies Verlinden a reconnu qu’il n’était pas encore possible de «confirmer que l’auteur a agi seul». «C’est important qu’aucune piste ne soit trop rapidement écartée. Il est question de faits graves et de la sécurité des habitants de notre pays. Le parquet fédéral fait tout son possible pour enquêter sur tous les scénarios possibles. Tant qu’il n’y a pas d’éclaircissement, aucune piste ne sera écartée.»