Menu
Libération
Vu de Madrid

En Espagne, la mobilisation pro-palestinenne sur la route de la Vuelta provoque une crise politique et diplomatique

Réservé aux abonnés

Après des manifestations sur plusieurs étapes du Tour d’Espagne de cyclisme, la dernière a été définitivement arrêtée dimanche par 100 000 manifestants, avant l’arrivée à Madrid. La droite espagnole et Israël critiquent le gouvernement de gauche.

A Madrid, dimanche 14 septembre 2025. (Manu Fernandez/AP)
ParFrançois Musseau
correspondant à Madrid
Publié le 15/09/2025 à 8h46

Ce devait être la fin en beauté du prestigieux Tour cycliste d’Espagne sur le Paseo du Prado, les Champs-Elysées madrilènes. Au finale, on n’a pas vu l’ombre d’un coureur, l’épreuve ayant été interrompue in extremis à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée. Dans un centre-ville qui offrait le spectacle d’une bataille de rue hérissée de containers en feu et de barrières transformées en barricades, on a en revanche assisté à de violentes altercations entre policiers et manifestants pro-palestiniens.

Réclamant la création d’un Etat palestinien et dénonçant l’implication dans la course d’une équipe sponsorisée par un proche de Benyamin Nétanyahou, les 100 000 militants, selon le chiffrage du gouvernement de la région de Madrid, ont réussi à faire capoter