Poursuivre le cap sur les énergies renouvelables ou bien en amoindrir l’importance au profit d’une réactivation du secteur nucléaire ? Au lendemain du black-out massif du lundi 28 avril, qui a plongé une journée entière dans l’obscurité l’Espagne, le Portugal et une partie de la France, le débat s’envenime. Avant même de connaître la cause précise à l’origine de la subite «perte» de 15 gigawatts d’électricité – soit 60 % de ce qui était en jeu –, elle-même entraînant la chute complète du système, partisans et détracteurs des énergies renouvelables s’écharpent sur le bien-fondé de l’importance qu’elles ont prises dans le mix énergétique national espagnol.
A 12 h 33 lundi, au moment des fatidiques cinq se