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Analyse

En Espagne, l’amnistie des leaders catalans redonne un peu d’air à Pedro Sánchez

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Au grand dam du Parti populaire, qui a le vent en poupe dans les sondages, le Tribunal constitutionnel a estimé que l’amnistie de 13 leaders séparatistes catalans «répondait à la nécessité d’améliorer le vivre-ensemble». De quoi lui donner un peu de répit politique.
Pedro Sánchez à Madrid, le 29 mai. (OSCAR DEL POZO/AFP)
publié le 4 juin 2025 à 16h06

La proverbiale baraka de Pedro Sánchez continue. Assailli par les scandales (plus ou moins périphériques), dépassé dans les sondages par une droite qui a le vent en poupe, attaqué par des médias conservateurs de plus en plus agressifs, le leader socialiste espagnol a eu droit à un nouveau coup de pouce du destin qui sans le remettre pleinement en selle, lui donne de l’oxygène. Lundi 1er juin, le Tribunal constitutionnel (TC) a considéré que l’amnistie décrétée en faveur des leaders catalans séparatistes – le pari le plus osé de Sánchez – était parfaitement acceptable, qu’elle «répondait à la nécessité d’améliorer le vivre-ensemble» et, surtout, que cette loi très controversée