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Crise

En Espagne, le numéro 3 du parti de Pedro Sánchez incarcéré pour corruption, le gouvernement chancelle

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Alors qu’un des proches du président espagnol s’est fait arrêter pour «appartenance à une organisation criminelle» et «conflit d’intérêts» ce lundi, le gouvernement socialiste connaît une nouvelle crise de confiance.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez lors de la quatrième conférence internationale sur le financement du développement, à Séville, en Espagne, le 30 juin 2025. (Jon Nazca/REUTERS)
publié le 30 juin 2025 à 21h56

Même flanqué de son complice, le secrétaire général de l’ONU António Guterres, on ne peut pas dire que Pedro Sánchez abordait sous les meilleurs auspices le sommet de Séville sur le multilatéralisme et pour «le financement du développement», ce lundi 30 juin. Au moment où commençait ce que ses créateurs voient comme un acte de résistance face à Donald Trump et ses acolytes, un des principaux responsables socialistes d’Espagne se voyait, lui, conduire du tribunal à la prison. Devant toutes les caméras du pays, le numéro 3 du parti au pouvoir, Santos Cerdán, entrait mains menottées et mine décon