Que vont faire les indépendantistes radicaux de Catalogne ? Apporter leur confiance au leader Pedro Sánchez et permettre ainsi un nouveau mandat sous la férule socialiste ? Ou bien se recroqueviller sur un «non» à tout soutien, ce qui obligerait les Espagnols à revenir aux urnes en pleines vacances de Noël ? Des éléments de réponses devraient être donnés ce jeudi à l’occasion de la première session parlementaire des nouveaux députés espagnols. Car depuis les législatives anticipées du 23 juillet, à l’issue desquelles la droite conservatrice a emporté une victoire à la Pyrrhus (avec son allié extrême Vox, elle reste à quatre députés du seuil de la majorité absolue), le sort politique du pays est entre les mains des séparatistes radicaux de Junts, formation catalane dont seuls les sept députés élus pourraient permettre l’investiture du socialiste Pedro Sánchez.
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En effet, si le Partido popular (PP, droite conservatrice) a gagné en nombre de siège