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Analyse

En Espagne, les séparatistes catalans bloquent la loi d’amnistie

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Les élus de Junts per Catalunya ont voté contre la loi d’amnistie censée leur bénéficier, jugeant qu’elle ne va pas assez loin. Un camouflet pour le Premier ministre Pedro Sánchez, qui ne peut gouverner sans eux.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, au Congrès des députés, le 30 janvier à Madrid. (Javier Soriano /AFP)
publié le 31 janvier 2024 à 15h16

Réputé pour sa baraka, Pedro Sánchez a reçu un coup particulièrement dur dont il n’est pas certain qu’il sorte politiquement indemne. Depuis l’été, le leader socialiste a pu reconduire son mandat en axant sa continuité autour d’un texte : la loi d’amnistie, arrachée de haute lutte avec les formations séparatistes basques et catalanes. Mais tout spécialement avec Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), parti téléguidé depuis Bruxelles par l’ancien président de la Catalogne Carles Puigdemont, qui avait fui l’Espagne en octobre 2017 après avoir orchestré un référendum d’autodétermination illégal puni par le pouvoir central.

Or, mardi 30 janvier au Congrès des députés, ce même texte