Il promet «le plus grand plan d’expulsion de l’histoire récente de l’Espagne». Devant 6 000 partisans électrisés, l’influenceur d’extrême droite espagnol Luis «Alvise» Pérez a lancé, dimanche 12 octobre, son parti, Se acabó la fiesta (Salf, «La fête est finie» en français). Alvise Pérez n’est pas un inconnu sur la scène politique espagnole, sur laquelle il a déboulé en 2024.
A la surprise générale, il avait obtenu, lors des élections européennes, 4,58 % des suffrages et trois sièges au Parlement européen pour sa liste citoyenne. Le nouvel arrivant sur la scène politique espagnole annonce désormais vouloir concourir avec son nouveau parti aux prochaines élections générales, prévues au plus tard en 2027.
Une notoriété partie des réseaux sociaux
Salf se pose d’ores et déjà comme un concurrent à la principale formation d’extrême droite espagnole, Vox. Aux européennes, 22 % des électeurs habituels de Vox avaient privilégié le vote pour le nouveau venu, conduisant à une relative contre-performance du parti de Santiago Abascal, qui