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En Espagne, l’influenceur d’extrême droite Alvise Pérez lance son parti politique

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Surfant sur le rejet croissant des Espagnols vis-à-vis de leur classe politique et sur l’hostilité face à l’immigration, Alvise Pérez annonce d’ores et déjà la participation de son parti aux prochaines élections générales, concernant le Parlement, prévues en 2027 au plus tard.

Alvise Pérez, président du parti Salf, à Madrid le 12 octobre 2025. (Pierre-Philippe Marcou/AFP)
Par
Timothée Ives
Publié le 15/10/2025 à 4h43

Il promet «le plus grand plan d’expulsion de l’histoire récente de l’Espagne». Devant 6 000 partisans électrisés, l’influenceur d’extrême droite espagnol Luis «Alvise» Pérez a lancé, dimanche 12 octobre, son parti, Se acabó la fiesta (Salf, «La fête est finie» en français). Alvise Pérez n’est pas un inconnu sur la scène politique espagnole, sur laquelle il a déboulé en 2024.

A la surprise générale, il avait obtenu, lors des élections européennes, 4,58 % des suffrages et trois sièges au Parlement européen pour sa liste citoyenne. Le nouvel arrivant sur la scène politique espagnole annonce désormais vouloir concourir avec son nouveau parti aux prochaines élections générales, prévues au plus tard en 2027.

Une notoriété partie des réseaux sociaux

Salf se pose d’ores et déjà comme un concurrent à la principale formation d’extrême droite espagnole, Vox. Aux européennes, 22 % des électeurs habituels de Vox avaient privilégié le vote pour le nouveau venu, conduisant à une relative contre-performance du parti de Santiago Abascal, qui