Et une nouvelle fois, Pedro Sánchez sauva sa peau politique. Grâce à sa radicalité sur la question palestinienne, le sphinx de la politique espagnole renaît de ses cendres, bien que très critiqué sur sa gauche (ses alliés Podemos et Sumar se rebiffent sur sa politique du logement), sous la pression de ses alliés nationalistes catalans (qui exigent de lui la pleine souveraineté fiscale), et déstabilisé par une succession d’ennuis judiciaires (son frère et son épouse connaissent des démêlés avec la justice, tout comme son ancien «numéro 3», emprisonné). Face à une droite locale divisée sur l’attitude à adopter vis-à-vis d’Israël, Sánchez ne cille pas, accus
Diplomatie
En Espagne, Pedro Sánchez s’offre une bouffée d’air grâce à sa politique propalestinienne
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Plus d’un an après la reconnaissance de l’Etat de Palestine par l’Espagne, le Premier ministre socialiste renchérit ce mardi 23 septembre en approuvant un décret d’embargo sur les armes à destination d’Israël.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, à New York, le 22 septembre. (Caitlin Ochs/Reuters)
Publié le 23/09/2025 à 17h14
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