Quand les policiers de la BAC des Hauts-de-Seine frappent à la porte d’un appartement de Courbevoie, le 3 février 2023 à 7 heures du matin, ils sont sur la piste d’une affaire de violence de genre. Une femme les a appelés peu auparavant. Elle a passé la soirée en discothèque avec un couple d’amis, qui se sont violemment disputés. Elle pense que la femme est en danger et fournit une adresse. L’alerte est prise au sérieux. Les agents tambourinent, puis frappent un peu plus fort, sans résultat.
Au moment où ils s’apprêtent à employer le bélier, une jeune femme ouvre. Non, elle n’a pas été victime de violence, et va réveiller son partenaire pour qu’il confirme ses dires. Celui-ci montre ses papiers, et les policiers, qui ne constatent aucune trace de blessure ou de bagarre, s’apprêtent à lever le camp. Mais la carte d’identité roumaine qu’on leur a présentée les intrigue. Ils consultent au cas où le fichier des personnes recherchées, et bingo : leur interlocuteur s’y trouve. C’est le Finlandais Julius Aleksanteri Kivimäki, alias Zeekill, 25 ans à l’époque, l’un des hackers les plus redoutés d’Europe. Trois semaines plus tard, après presque deux ans de cavale, il arrive menotté à Helsinki.
Julius Kivimäki Alias Zeekill
— 🇩🇿Karim Khelouiati (@ktalgerie) February 6, 2023
appréhendé hier en France.#hacking #Zeekill #Finland pic.twitter.com/jf6P6aQaJH
Le visage d’adolescent blond à la moue boudeuse figurait en effet sur la page des «most wanted» d’Europol : les criminels présumés les plus recherchés par les polices d’Europe. Malgré son jeune âge, Kivimäki a,