«Un véritable labyrinthe où flotte une odeur d’argent sale» : tels sont les mots du site d’information in.gr en conclusion d’un article consacré à un scandale politico-financier en Grèce. A la mi-avril, en pleines Pâques orthodoxes, la nouvelle a été un peu occultée, mais désormais, les révélations se multiplient. Le «labyrinthe» en question relie le parti au pouvoir, Nouvelle Démocratie (ND, droite conservatrice), dirigé par l’actuel Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, deux sociétés (V+O et Blue Skies), et des médias et réseaux sociaux. Il y a, poursuit in.gr, un «mécanisme de propagande “bleu” [la couleur de ND, ndlr] visant à manipuler l’opinion publique et à assassiner la réputation de ses “adversaires” politiques». Des faisceaux d’indices suggèrent que cela se serait fait aux frais du contribuable.
L’enchaînement des révélations vient d’une enquête menée sur le «Groupe de la vérité» : une équipe d’internautes aux identités masquées qui agissent sur les réseaux sociaux, dénigrant systématiquement les journalistes, membres de la société civile et responsables politiques qui