L’une est en pleine campagne présidentielle et l’autre gère une crise postélectorale, mais ce lundi matin, Maia Sandu et Salomé Zourabichvili ont pris le temps de s’appeler et de se soutenir mutuellement. Les deux présidentes partagent beaucoup de choses. Toutes deux sont proeuropéennes et dirigent des petits pays, qui sont aussi d’anciennes républiques soviétiques que la Russie considère comme sa chasse gardée. A une semaine d’intervalle, elles ont été aux premiers rangs lorsque la Moldavie et la Géorgie ont joué leur destin européen dans des scrutins où l’ombre de Moscou a pesé lourd.
A Chisinau la semaine dernière, le «oui» l’a emporté d’un souffle lors du référendum portant sur l’inscription dans la Constitution moldave de l’aspiration à rejoindre l’