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Nouvelle équipe

En Roumanie, un gouvernement aux airs de déjà-vu malgré une volonté de dégagisme

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Entre maintien d’une caste politique décriée et plan d’austérité annoncé, le nouveau gouvernement ressemble peu à la promesse de renouveau du nouveau président, Nicusor Dan.

Le Premier ministre roumain, Ilie Bolojan, quitte le palais présidentiel pendant que le Président, Nicusor Dan, serre la main des ministres du nouveau gouvernement, lundi 23 juin. (Andreea Alexandru/AP)
Publié le 27/06/2025 à 19h37

Militant anticorruption, anti-establishment, élu sur la promesse du changement, le premier gouvernement du nouveau président Nicusor Dan a pourtant des airs de déjà-vu. Malgré sa volonté de dynamiter la caste politique installée depuis la fin du communisme, les partis traditionnels pèsent toujours lourd et le nouveau chef de l’Etat n’a pas pu faire sans eux.

Aussi, quatre partis composent la nouvelle coalition gouvernementale dont le nouveau Premier ministre, le libéral Ilie Bolojan, a reçu la confiance du Parlement lundi 23 juin : le Parti social-démocrate (PSD, centre gauche), le Parti libéral national (PLN, centre droit), l’Union Sauvez la Roumanie (USR, centre droit) et le parti ethnique des Hongrois, l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR, centre droit). Ce gouvernement hétéroclite devra conduire la politique du président Nicusor Dan, l’ex-maire de Bucarest élu en mai avec 53 % des voix contre