Si tout s’était passé de la manière prévue par le calendrier électoral, la Roumanie aurait aujourd’hui un nouveau président. Mais depuis la percée surprise du candidat d’extrême droite Calin Georgescu au premier tour de l’élection présidentielle, suivie par l’annulation toute aussi surprenante du scrutin à deux jours du second tour par la Cour constitutionnelle, le pays continue à se débattre avec la nouvelle donne politique.
Ce lundi 23 décembre, le nouveau gouvernement a été annoncé. Après trois semaines de tractations, les deux grands partis traditionnels du PSD (social-démocrate) et du PNL (libéral) se sont accordés pour gouverner aux côtés du parti de la minorité hongroise (UDMR), avec le soutien des députés représentant les autres minorités du pays. Ensemble, ils contrôlent 54 % des sièges au Parlement, renouvelé le 1er décembre en pleine tempête Georgescu. L’essen