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Analyse

En Roumanie, un nouveau gouvernement pour faire face à la Russie et à l’extrême droite

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Les libéraux et les sociaux-démocrates se sont alliés aux partis des minorités pour réussir à former une coalition. L’une de leurs premières tâches sera d’organiser une nouvelle élection présidentielle après l’annulation surprise du premier tour, remporté par un inconnu pro-russe en novembre.
Marcel Ciolacu, leader du PSD en Roumanie et Premier ministre sortant qui a été reconduit à la tête de la nouvelle coalition, annoncé ce lundi 23 décembre 2024. (Daniel Mihailescu/AFP)
publié le 23 décembre 2024 à 17h54

Si tout s’était passé de la manière prévue par le calendrier électoral, la Roumanie aurait aujourd’hui un nouveau président. Mais depuis la percée surprise du candidat d’extrême droite Calin Georgescu au premier tour de l’élection présidentielle, suivie par l’annulation toute aussi surprenante du scrutin à deux jours du second tour par la Cour constitutionnelle, le pays continue à se débattre avec la nouvelle donne politique.

Ce lundi 23 décembre, le nouveau gouvernement a été annoncé. Après trois semaines de tractations, les deux grands partis traditionnels du PSD (social-démocrate) et du PNL (libéral) se sont accordés pour gouverner aux côtés du parti de la minorité hongroise (UDMR), avec le soutien des députés représentant les autres minorités du pays. Ensemble, ils contrôlent 54 % des sièges au Parlement, renouvelé le 1er décembre en pleine tempête Georgescu. L’essen