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Analyse

En Roumanie, un «second premier tour» de la présidentielle sous le signe du populisme

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Six mois après l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle remporté par un souverainiste inconnu, Calin Georgescu, les Roumains retournent aux urnes dimanche 4 mai. Avec pour toile de fond, un recours de plus en plus décomplexé au populisme par tous les partis en lice.
Calin Georgescu à Bucarest, le 1er mars 2025. (Daniel Mihailescu/AFP)
publié le 28 avril 2025 à 6h46

En novembre dernier, la victoire lors du premier tour de la présidentielle du souverainiste Calin Georgescu avait sonné comme un coup de tonnerre en Roumanie. A l’époque, personne n’avait vu venir ce candidat complotiste, pro-russe et nostalgique de l’époque fasciste, qui avait mené campagne sur TikTok. Depuis, les résultats de l’élection ont été annulés par la Cour constitutionnelle et Georgescu mis en examen pour six chefs d’accusation, dont l’incitation à porter atteinte à l’ordre constitutionnel. Sa candidature au nouveau scrutin prévu pour le 4 mai a été bloquée, mais le météore d’extrême droite a laissé une empreinte indélébile dans le paysage politique roumain.

Depuis que l’admirateur des fascistes, qui récoltait plus de 40 % d’intentions de vote au début de l’année, a été mis sur la touche, c’est une autre figure controversée qui a repris le f