Devant le Parlement de Serbie, deux drapeaux arc-en-ciel encadrent celui de l’Europride. Ce lundi, les organisateurs de ce rassemblement européen célébrant les fiertés LGBT+, qui investit chaque année une ville différente, ont officiellement ouvert la semaine de festivités, qui s’étend jusqu’au 18 septembre à Belgrade. Avec un espoir formulé par Marko Mihailovic, l’un des responsables : «Que le ministère de l’Intérieur n’interdise pas le défilé [de samedi].» Les médias locaux ont affirmé ce matin que le parcours de la marche serait modifié «pour des raisons de sécurité», et qu’il devrait être connu mardi. Mardi étant également la date butoir du ministère pour décréter une interdiction de manifester.
Le président serbe, Aleksandar Vucic, avait annoncé le 27 août «le report ou l’annulation» de l’Europride. Une «impression de reculer huit ans en arrière», pour Goran Miletic, directeur de l’ONG Civil Rights Defenders et coorganisateur de l’événement. Car depuis 2014, les Prides se déroulaient sans encombre à Belgrade, après quatre années marquées par des interdict