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En Serbie, la répression se durcit contre la contestation au gouvernement Vucic

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Alors que des milliers de Serbes, portés par des mouvements étudiants, manifestent dans les rues depuis novembre 2024, la réponse du pouvoir se fait de plus en plus autoritaire.
Lors d'une manifestation à Belgrade, le 13 août. (Djordje Kojadinovic/REUTERS)
publié le 18 août 2025 à 19h23

«Nous utiliserons tout ce qui est à notre disposition pour rétablir la loi, l’ordre et la paix.» C’est en ces termes que le président Aleksandar Vucic a choisi de répondre, lors de sa conférence de presse du dimanche 17 août, à la colère qui enfle en Serbie. Depuis la mort de 16 personnes dans l’effondrement d’un auvent à la gare de Novi Sad, en novembre 2024, soit il y a maintenant neuf mois, la rue ne désemplit pas. Des manifestations pacifiques réunissent des milliers de personnes qui dénoncent, entre autres, la corruption d’un pouvoir en place depuis une décennie.

Ce soulèvement populaire, mené en grande partie par des étudiants, vient brutalement de basculer dans la violence. Dans la petite ville du nord de la Serbie Backi Petrovac, le samedi 9 août, des