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Ultra-droite

En Suède, le fils du ministre de l’Immigration milite chez les néonazis

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Un magazine suédois a révélé les liens qu’entretient le rejeton du ministre avec des réseaux d’ultra-droite. Assurant tout ignorer des activités de son fils, il a été soutenu par le Premier ministre, Ulf Kristersson, qui lui a renouvelé sa confiance.
Le ministre suédois de l’Immigration, Johan Forssell, à Bruxelles, le 5 mars 2025. (Martin Bertrand/Hans Lucas. AFP)
publié le 11 juillet 2025 à 14h24

Un «deux poids, deux mesures» dénoncé par la gauche suédoise. Alors que le Premier ministre, Ulf Kristersson, insiste régulièrement sur l’importance de la responsabilité parentale des mineurs impliqués dans la criminalité, il a réaffirmé le jeudi 10 juillet sa confiance à Johan Forssell, ministre de l’Immigration, en dépit des liens qu’entretient le fils de ce dernier avec des groupes suprémacistes blancs. Des révélations faites par le magazine antiraciste suédois Expo, la semaine dernière.

«Un proche parent d’un ministre suédois est actif au sein de l’extrême droite violente, avait révélé le média. Depuis environ un an, il recrute, collabore avec un militant du NMR [Mouvement de résistance nordique, une organisation néonazie, ndlr] et a rejoint un réseau violent lié au terrorisme d’extrême droite.» Johan Forssell – qui reconnaît pourtant suivre son fils, âgé de 16 ans, sur les réseaux sociaux – a assuré ce jeudi sur son compte Facebook ignorer les activités secrètes de son enfant. Contacté par les services de renseignements suédois il y a plusieurs semaines, il s’est dit «choqué» de ces découvertes – après que l’information a été rendue publique par le magazine.

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