La scène politique européenne est sans répit. A peine un gouvernement de coalition avec l’extrême droite battu dans les urnes aux Pays-Bas qu’un nouvel exécutif bâti sur la participation de deux partis eurosceptiques, nationalistes et anti-immigrés est en train de se constituer en Tchéquie. Un mois après les élections législatives, où le parti populiste ANO du milliardaire et ancien Premier ministre Andrej Babis l’avait largement emporté, trois formations ont signé ce lundi 3 novembre un accord de coalition. ANO, qui siège avec le Rassemblement national et le parti de Viktor Orbán
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En Tchéquie, un nouveau gouvernement très à droite se profile
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L’ancien Premier ministre populiste Andrej Babis, dont les positions se sont durcies, a conclu ce lundi 3 novembre un contrat de coalition avec deux partis d’extrême droite, europhobes et antiécologistes. Ensemble, ils ont une majorité claire au Parlement.
Le chef du parti populiste ANO, Andrej Babis, entouré de Tomio Okamura (g), leader du parti d'extrême droite SPD et Petr Macinka (d), patron des Motoristes, le 3 novembre 2025 à Prague. (David W Cerny/Reuters)
Publié le 03/11/2025 à 18h58
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