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Répit

En Turquie, un sursis judiciaire pour l’opposition

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La justice turque a rejeté vendredi 24 octobre les plaintes visant le Parti républicain du peuple, qui menaçaient de décapiter la direction de la formation politique. Mais une nouvelle enquête a été ouverte pour «espionnage» contre le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, déjà incarcéré pour corruption.

Lors d'un rassemblement de partisans du Parti républicain du peuple en soutien au maire emprisonné Ekrem Imamoglu, à Istanbul, le 3 septembre. (Ozan Koze /AFP)
ParAlexandre Billette
Chef de service adjoint - International
Publié le 24/10/2025 à 15h21

C’est un répit pour le Parti républicain du Peuple (CHP), vieux parti fondé en 1923 par le père de la République turque, Mustafa Kemal Atatürk, et principale formation d’opposition au président Recep Tayyip Erdogan. Dans une décision très attendue, un tribunal d’Ankara a rejeté vendredi 24 octobre la plainte visant à annuler le 38e Congrès du parti, qui s’est déroulé en novembre 2023.

Les plaignants affirmaient qu’Ozgür Ozel, le chef actuel, avait été élu à la tête du parti à la suite d’un vote entaché par des irrégularités et des achats de voix. Ils demandaient donc l’invalidation de tous les actes du Congrès et, par conséquent, la destitution d’Ozgür Ozel et la réintégration immédiate de l’ancien président du parti,