Dans les conflits, ils restent les plus vulnérables. La guerre en Ukraine pourrait également faire d’eux des invisibles et des oubliés. Sinon un «butin de guerre», comme l’a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan la semaine dernière. C’est bien le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch (HRW) qui publie, ce lundi 13 mars, un rapport sur les conséquences de l’invasion russe pour les dizaines de milliers d’enfants vivant dans des institutions ukrainiennes.
Tous s’inquiètent du sort d’au moins 16 200 enfants ukrainiens déportés vers la Russie, comme l’indique le Bureau national d’information en Ukraine. En janvier, les autorités russes ont admis que près de 5 millions d’Ukrainiens, dont 733 000 mineurs, étaient arrivés sur leur sol depuis le début de «l’opération spéciale».
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Lors de sa quatrième visite en Ukraine début mars, le procureur de la CPI a visité un foyer pour enfants, à deux kil