Il y a des coïncidences qui ne trompent pas, tellement les ficelles sont grosses. Ces derniers jours, les horloges de Moscou et de Washington se synchronisent. Plus de décalage horaire, plus de friture sur la ligne. Illustration mercredi 24 avril, jour choisi par Donald Trump pour lancer une nouvelle charge contre Volodymyr Zelensky, accusant ce dernier de «propos incendiaires». Le tort de l’Ukrainien : avoir réaffirmé que «la Crimée est ukrainienne» et que l’Ukraine ne reconnaîtra pas ses territoires occupés comme étant russes. Le mercure monte à nouveau. Peu après minuit, heure ukrainienne, Trump s’installe dans le Bureau ovale, pour un point presse consacré à la Chine et à l’Ukraine. Chrono en main, moins de trois secondes après le début du direct, les sirènes se mettent à hurler dans la capitale ukrainienne.
Les alertes mobiles passent au rouge cramoisi. Des dizaines de missiles et de drones kamikazes galopent vers les cités, capitale en tête. En dégradé sonore, le crépitement funeste de la défense anti-aérienne s’intensifie, puis c’est au moment où les premières explosions