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Hydrocarbures

Entre attaques sur les raffineries et sanctions européennes, le pétrole russe sous pression

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La manne pétrolière qui finance le budget de guerre de Moscou se réduit depuis le début de l’année. La baisse pourrait s’accentuer alors que Donald Trump incite l’Inde, deuxième acheteur du pétrole russe, à changer de fournisseur.

La station de pompage de pétrole d'Unecha, dans l'ouest de la Russie, en feu après une frappe aérienne ukrainienne le 21 août 2025. (Magyarbirds/Reuters)
ParNelly Didelot
Journaliste - International
Publié le 01/09/2025 à 16h17

Tout au long du mois d’août, les nuits russes ont été marquées par une constante : de hautes flammes orange se sont élevées des raffineries de pétrole, frappées à répétition par des attaques de drones ukrainiens. Les dernières, dans la nuit du 29 au 30 août, ont touché celles de Krasnodar et de Syzran (sud-est du pays), qui représentent à elles deux 4,1 % de la capacité de raffinage russe. Selon le décompte d’Associated Press, au moins 14 infrastructures pétrolières ont été attaquées depuis le début du mois. Entre 13 et 17 % des capacités de raffinage du pays seraient à l’arrêt.

L’armée ukrainienne a réussi pour la première fois à toucher une raffinerie russe à l’aide de drones longue portée en 2023 et a organisé plusieu