La Roumanie cumule les premières fois depuis trois mois : première victoire d’un candidat d’extrême droite au premier tour de la présidentielle, première annulation d’une élection présidentielle et première démission d’un Président… Annoncée le 10 février, la démission de Klaus Iohannis était réclamée par de nombreux partis politiques et citoyens après l’annulation du scrutin présidentiel, que l’extrême droite et l’Union sauvez la Roumanie (USR, centre-droite) qualifient d’atteinte à la démocratie. La Cour constitutionnelle avait pris cette décision en raison de suspicions d’ingérences russes en faveur du candidat souverainiste pro-russe Calin Georgescu, que les au
Analyse
Entre instabilité et montée de l’extrême droite, la Roumanie toujours en crise politique
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Le président sortant, Klaus Iohannis, qui s’était maintenu à son poste après l’annulation de la présidentielle en décembre, a démissionné cette semaine. Plus haut que jamais dans les sondages, le candidat d’extrême droite pro-russe Calin Geogescu n’est pas assuré de pouvoir participer au nouveau scrutin prévu en mai.
Des sympathisants du candidat présidentielle Calin Georgescu à Bucarest lundi 10 février 2025. (Daniel Mihailescu/AFP)
Publié le 15/02/2025 à 14h13
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