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Italie

Entre la Maison Blanche et Bruxelles, le pas de deux de Giorgia Meloni

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A peine rentrée des Etats-Unis où elle a été accueillie par Donald Trump, la cheffe du gouvernement italien a reçu ce vendredi 18 avril le vice-président J.D. Vance, à Rome. Depuis le début de l’offensive douanière américaine, Giorgia Meloni tente de rester dans le camp des Européens tout en affichant sa proximité idéologique avec Washington.
Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, accueille le vice-président américain, J.D. Vance au palais Chigi, le 18 avril à Rome. (Kenny Holston/AFP)
par Eric Jozsef, correspondant à Rome
publié le 18 avril 2025 à 20h03

La dernière fois qu’il est venu en Europe, c’était en février à Munich, pour vilipender le Vieux Continent, accusé entre autres de ne pas défendre la «liberté d’expression» et d’avoir «un gros problème d’immigration». En marge de la conférence sur la sécurité dans la ville bavaroise, le vice-président américain, J.D. Vance, avait aussi pris le temps de rencontrer la cheffe du parti d’extrême droite AfD, Alice Weidel, à la veille des législatives allemandes. Le 18 avril, c’est en retrouvant une autre dirigeante de l’extrême droite européenne, l’Italienne Giorgia Meloni, que le numéro 2 américain a de nouveau débarqué en Europe. Et cela, moins de vingt-quatre heures après la visite de la présidente du Conseil des ministres à Washington. Il s’agit de la première venue d’un dirigeant européen après l’offensive douanière lancée le 2 avril par Donald Trump et, ses déclarations selon lesquelles, depuis cette date, les responsables du monde entier viennent lui «lécher le cul» pour obtenir des concessions.

Officiellement, l’ultra-conservateur J.D. Vance, converti au catholicisme en 2019, e