Il paraît que les moments difficiles révèlent les vrais amis. Face à une contestation inédite qui fait vaciller son régime, Aleksandar Vucic peut encore compter sur le soutien, discret mais réel, de son homologue français, également chef des armées. Pour la démonstration de force militaire serbe, organisée le 20 septembre, deux Rafale ont fendu le ciel de Belgrade, fraîchement arrivés de Paris. Le geste français ne s’embarrasse pas de contradictions : le fleuron de l’aéronautique tricolore a volé aux côtés de Mig russes et d’armements chinois ou israéliens. Ce n’est pas la première fois que son «ami Emmanuel», comme aime à le répéter le président serbe, lui permet de conforter sa stature internationale auprès de son électorat nationaliste.
Trois sem