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Responsabilité

Espagne : à Valence trois mois après les inondations, «224 morts, un responsable»

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Selon la juge chargée de l’enquête sur les terribles inondations qui ont dévasté la région espagnole le 29 octobre, de nombreuses vies auraient pu être sauvées si le gouvernement régional, et notamment son président Carlos Mazón, s’était mobilisé à temps.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, lors d'une visite au quartier général de haute préparation, chargé de la reconstruction, à Betera près de Valence, le 23 janvier. (Eva Manez/Reuters)
publié le 21 février 2025 à 17h02

Les terribles crues qui se sont déversées sur la région de Valence le 29 octobre, dévastant tout sur leur passage, continuent de poser une question problématique : faut-il uniquement imputer la mort de 224 personnes, et la disparition de trois autres, à la catastrophe naturelle, provoquée par le phénomène de «goutte froide» (masse d’air froid qui se fixe au-dessus d’une région et provoque des pluies diluviennes) ? Ou y a-t-il une responsabilité politique ? Selon le dossier d’instruction, qui a été rendu public, la juge au tribunal de première instance de Catarroja (une des communes les plus affectées par la dana, traduction espagnole de la goutte froide), Nuria Ruiz Tobarra, penche pour la deuxième o