Entre 15 000 et 20 000 personnes se sont rassemblées dimanche 21 janvier dans le centre de Saint-Jacques-de-Compostelle, capitale de la Galice (nord-ouest de l’Espagne), pour protester contre la faible mobilisation des autorités locales après la «marée blanche» de microbilles de plastique qui a envahi le littoral de la région en décembre. Convoquée par une centaine de collectifs de défense de l’environnement, la manifestation intervient quatre semaines avant les élections au parlement régional où les conservateurs du Partido popular (PP) détiennent la majorité absolue depuis 2009.
Même si les sondages augurent une nouvelle majorité absolue pour le parti de Alberto Núnez Feijóo, ancien président de Galice et opposant numéro 1 au chef du gouvernement socialiste, Pedro Sánchez, un vent de panique semble souffler sur les rangs de la droite. La colère qui monte sur la crise des «pellets», l’autre nom des granulés plastiques industriels (GPI), fait craindre une répétition du scénario catastrophe du mois de juillet sur le plan national : alors que Núnez Feijóo, grisé par les enquêtes d’opinion favorables, se voyait déjà chef du futur gouvernement grâce à une alliance avec le parti d’extrême droite Vox, il a finalement échoué à quelques sièges près et assisté impuissant à