C’est armé de deux couteaux de cuisine qu’un élève espagnol de 14 ans s’est présenté ce jeudi 28 septembre en salle de classe du lycée public Elena Garcia Armada à Jerez de la Frontera en Andalousie. Peu de temps après le début des cours, il s’est attaqué à d’autres élèves et à des professeurs.
«La police a localisé le suspect au troisième étage, il avait en sa possession les deux couteaux utilisés pour attaquer trois enseignants et deux élèves», a précisé Adrian Dominguez, ajoutant que le suspect avait été arrêté et conduit dans un commissariat. Ce porte-parole n’a pas été en mesure de donner de détails sur l’étendue des blessures. Mais selon les médias espagnols, un enseignant est dans un état grave après avoir été touché au niveau de l’œil tandis que les autres victimes ont été légèrement blessées.
«Il était toujours seul»
Selon la police nationale espagnole, l’alerte a été donnée quelques minutes seulement après le début des cours. L’agresseur est un élève de 14 ans, scolarisé au sein de l’établissement. Selon un témoignage publié par le quotidien espagnol El Pais, «l’agresseur présumé est entré dans la classe vers 8 h 20, s’est assis à son bureau et a sorti deux couteaux de cuisine de son sac à dos. Il a ensuite attaqué un de ses camarades de classe par derrière et l’a poignardé avec les deux couteaux en criant “je vais te tuer”. Le professeur de biologie qui dispensait le cours de la matinée a tenté de s’interposer et a été blessé au niveau du globe oculaire». Toujours selon El Pais, l’agresseur s’est ensuite dirigé vers une autre salle de classe, ce qui a entraîné une bousculade lors de laquelle un autre enseignant a été blessé.
«Je ne le connaissais pas très bien parce que c’était la première fois que j’étais avec lui en classe, mais il était toujours seul», a souligné un élève de l’établissement auprès d’El Pais, ajoutant que «beaucoup de ses camarades de classe se moquaient constamment de lui». L’école, qui est désormais sous contrôle, a été évacuée et les cours ont été suspendus pour toute la journée. Les victimes souffrent de blessures «plus ou moins graves» et sont actuellement hospitalisées.