De la Pologne au Portugal, de l’Italie à l’Irlande, qu’ils soient rompus aux arcanes de Strasbourg et Bruxelles, ou complètement novices en politique : à l’approche des élections européennes, «Libé» tire le portrait d’un candidat par Etat membre de l’Union, en dehors de la France. Vingt-six pays, vingt-six personnalités, pour présenter les enjeux domestiques et les vents contraires qui soufflent sur le continent.
Il a été l’une des figures à avoir inlassablement défendu l’Etat de droit au cours des huit années de national-populisme, plombées par des dérives antidémocratiques qui ont sévi à Varsovie sous le gouvernement du parti Droit et Justice (PiS). Avec la fin de ce «chapitre noir de l’histoire polonaise», marquée par l’élection de Donald Tusk en octobre, c’est une ère nouvelle qui s’ouvre au pays de Solidarnosc pour les protagonistes de la société civile, à l’instar de Michal Wawrykiewicz. Après le «retour de la démocratie en Pologne», le charismatique avocat de 52 ans, lunettes carrées et airs de premier de classe, tentera de se faire une place au Parlement européen, le 9 juin. Une «suite logique» de son engagement, dit-il.