En raison de la découverte de plusieurs foyers de grippe aviaire, les autorités andalouses, dans le sud de l’Espagne, ont fermé des parcs, dont les célèbres jardins du palais de l’Alcázar à Séville et abattu des volailles, afin d’éviter la propagation du virus.
«Après la découverte de cadavres d’oiseaux», la mairie de Séville a décrété la fermeture «préventive du parc» de María Luisa, a annoncé ce jeudi 11 septembre la municipalité sur le réseau social X. Il sera ensuite procédé «au retrait des cadavres, au nettoyage et à la désinfection», a poursuivi la mairie, qui avait déjà fermé trois autres parcs de la ville, dont les jardins du palais de l’Alcázar, où des oiseaux morts avaient été retrouvés les jours précédents.
Décryptage
A près d’une centaine de kilomètres à l’est, trois foyers parmi des oiseaux sauvages ont également été détectés dans le parc naturel de Doñana, une importante réserve naturelle située à Huelva, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Une découverte qui a conduit à «l’enlèvement sécurisé des oiseaux» morts, a fait savoir sur X la responsable de l’Environnement en Andalousie, Catalina García.
Le gouvernement régional d’Andalousie avait affirmé dans un communiqué mardi que le «protocole pour éviter que la grippe aviaire ne se propage et pour endiguer les contagions dans d’autres zones» restait «actif», après la découverte d’autres foyers de grippe aviaire dans deux exploitations agricoles de la province de Huelva.
Risque de transmission à l’homme «très faible»
«Il a été procédé au sacrifice des oiseaux, ainsi qu’à l’élimination de tous les matériaux ou aliments contaminés», a déclaré le gouvernement andalou, sans préciser le nombre d’animaux abattus. «Le plus important actuellement est d’agir rapidement […] et d’adopter des mesures transversales pour éviter la contagion à d’autres zones», a affirmé le communiqué.
Le gouvernement andalou a souligné que la transmission de la grippe aviaire «aux personnes est très faible», bien que «toutes celles qui pourraient avoir été en contact avec les oiseaux» soient maintenues sous surveillance.
En France, le danger de propagation de grippe aviaire est classé en «négligeable» depuis le début du mois de mai. Il avait été rétrogradé de «élevé» à «modéré» courant mars.