Entré en vigueur il y a près d’un an, le plafonnement du prix du pétrole russe connaît des résultats mitigés. En décembre 2022, le G7, l’Union européenne et l’Australie ont en effet imposé un plafond de 60 dollars par baril sur les exportations de pétrole russe par voie maritime. Cette mesure interdit aux entreprises occidentales de fournir des services tels que le transport, l’assurance et le financement pour du brut vendu au-delà du prix plafond. Une façon de maintenir le flux de pétrole russe sur les marchés mondiaux, pour éviter une pénurie de l’offre et une flambée des prix qui profiterait à Moscou, tout en limitant ses revenus pétroliers, rouage essentiel de la machine de guerre de Vladimir Poutine depuis son invasion massive de l’Ukraine.
Douzième paquet de sanctions
Les intermédiaires dans la vente de pétrole sont la pierre angulaire du plafonnement des prix : assureurs, compagnies maritimes ou armateurs occidentaux, tenus de déclarer qu’ils ne transportent pas le pétrole russe à un prix supérieur à 60 dollars.
Alors que les sanctions occidentales semblaient avoir bien entamé le budget russe au débu