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Mobilisation

Face à l’interdiction de la pride à Budapest, de nombreux élus français feront le déplacement : «Si c’est la peur qui gagne, c’est l’extrême droite qui gagne»

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Alors que le très droitier Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a interdit l’organisation de la pride, plusieurs parlementaires français seront ce samedi 28 juin à Budapest, où une autre marche a été organisée par la mairie. Ils entendent dénoncer les dérives autoritaires de la Hongrie.
Manifestation à Budapest pour protester contre la loi interdisant les marches des fiertés, le 1er mai. (Denes Erdos/AP)
publié le 27 juin 2025 à 17h36

«Viktor Orbán pensait qu’il allait pouvoir interdire la liberté de réunion des personnes LGBT ?» A quelques minutes de s’envoler pour Budapest, jeudi 26 juin, l’eurodéputée socialiste Chloé Ridel s’emporte contre le Premier ministre hongrois : «Il appartient à l’Union européenne, il respecte ses règles ; sinon c’est dehors.» Alors que l’autoritaire chef du gouvernement hongrois a interdit la tenue de la marche des fiertés à Budapest, prévue samedi 28 juin, l’élue française, accompagnée d’une vingtaine d’eurodéputés du groupe européen socialiste, se rend à l’événement organisé à la place par le maire écologiste de la ville, Gergely Karácsony, opposant à Orbán.

Mais les socialistes ne sont pas les seuls à se déplacer. Plusieurs eurodéputés français écologistes, insoumis, mais aussi du groupe Renew seront du voyage. Deux sénateurs français, l’écologiste Mélanie Vogel et le socialiste Rémi Féraud, feront également acte de présence. «Qualifier la pride d’infraction revient à qualifier les participants de cible», estime la cheffe du groupe Renew au Parlement e