Cinq jours après le début des inondations, la question climatique est en train de percuter comme un boomerang la campagne d’Armin Laschet, ministre-président conservateur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l’une des deux régions les plus affectées par la catastrophe, qui a fait plus de 150 morts en Allemagne. L’impact politique pourrait être dévastateur pour le candidat, peu populaire mais en tête des candidats à la succession d’Angela Merkel à l’issue du scrutin fédéral du 26 septembre, surtout s’il se laisse aller à des gaffes comme celle de samedi.
En déplacement ce jour-là à Erfstadt, l’une des villes sinistrées, Armin Laschet apparaît, hilare, en train de faire le pitre avec plusieurs collaborateurs en arrière-plan d’une conférence de presse du président fédéral Frank-Walter Steinmeier, venu rendre hommage aux nombreuses victimes des inondations. Depuis, sur les réseaux sociaux, la vidéo de la scène circule activement, accompagnée du hashtag #Laschetlacht (Laschet rigole).
Bien sûr, le chef de file des chrétiens-démocrates (CDU), le parti de la chancelière sortante, s’est empressé de twitter se