Le premier tour des élections législatives françaises a été suivi de près par nos voisins européens, qu’il s’agisse de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Italie ou de la Hongrie. Libération fait un tour d’horizon de leurs réactions.
En Espagne, garder «espoir en la mobilisation de la gauche française»
S’exprimant lundi matin au micro de la radio Cadena SER, le Premier ministre socialiste ne tient pas «pour acquise la victoire de l’extrême droite» en France. Pedro Sánchez a indiqué qu’il gardait «espoir en la mobilisation de la gauche française» après le premier tour des législatives. Selon le dirigeant socialiste, on combat l’extrême droite «en mettant en place des politiques progressistes» comme le fait son propre gouvernement «depuis six ans». «Gouverner est la meilleure façon de combattre les fake news et la désaffection que provoquent les politiques d’extrême droite», a-t-il ajouté.
Une autre question est soulevée par le quotidien de Barcelone La Vanguardia ce lundi : le traité d’amitié franco-espagnol signé en janvier 2023 dans la capitale catalane prévoit des «participations croisées aux conseils des ministres» des deux Etats, mécanisme qui n’a pas encore été appliqué. Concrètement, tous les trois mois, une ou un ministre du gouvernement espagnol (qui réunit le Parti socialiste et