Qui sont les traîtres ? Quels sont les députés de la majorité qui ont infligé ce mardi 6 mai à l’assemblée fédérale (Bundestag) une telle humiliation à Friedrich Merz, obligé de quitter l’hémicycle sous les quolibets de l’extrême droite ? Le nouveau chancelier, élu finalement cet après-midi au deuxième tour de scrutin, a-t-il été victime d’une intrigue politique, d’un manque de discipline de parti ou tout simplement de l’inconscience de certains élus ?
Le vote étant secret, les théories les plus folles ont circulé entre les deux tours – jusqu’à l’hypothèse d’un putsch – sur un homme que tous les Européens attendent pour assurer un nouveau leadership de l’Union. Affaibli par cette gifle politique, il sera reçu mercredi à Paris par le président français Emmanuel Macron.
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Jamais dans l’histoire de la République fédérale, depuis 1949, un chancelier désigné n’avait échoué à être élu à l’assemblée fédérale au premier tour. Dix-huit députés de la majorité lui ont refusé leur vote, le faisant échouer à six voix près sur 630 députés. Le début raté de Merz a plongé l’Allemagne dans la peur alors même qu’il a promis de ramener l