Friedrich Merz a entamé son mandat de chancelier, ce mardi 6 mai, par un beau croc-en-jambe de sa grande coalition CDU-CSU/SPD, 18 députés ayant profité du vote à bulletin secret pour faire défaut, ce qui l’a privé d‘une intronisation dès le premier tour de scrutin. Un fait sans précédent depuis 1949, même si le dirigeant démocrate-chrétien a finalement obtenu sa majorité absolue lors d‘un second tour organisé dans l’urgence. Reste que celui qui proclame que «Deutschland ist zurück in Europa» («l’Allemagne est de retour en Europe») apparaît d‘ores et déjà affaibli sur la scène intérieure, ce qui risque d’avoir des répercussions sur sa capacité à changer le logiciel allemand et à agir en Europe et à l’international.
Néanmoins, c’est un grand ouf de soulagement qui a accueill