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Analyse

G7 en Italie : un sommet qui tombe à pic pour Giorgia Meloni

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Renforcée par les européennes, la Première ministre italienne d’extrême droite accueille à partir de jeudi 13 juin dans son pays des homologues en mauvaise posture, à l’image d’Emmanuel Macron. Les discussions devraient porter sur le financement de l’aide à l’Ukraine.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, avant sa rencontre avec le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, à Rome (Italie), le 13 mai. (Roberto Monaldo/AP)
publié le 12 juin 2024 à 18h52

C’est une drôle d’assemblée que vont former les dirigeants du G7 réunis à partir de ce jeudi 13 juin pour trois jours dans les Pouilles, en Italie. D’un côté, une Giorgia Meloni, que l’on imagine rayonnante, et qui sera en tout cas triomphante après sa large victoire aux européennes. De l’autre, c’est une brochette de canards boiteux qui s’avance. Emmanuel Macron est déconsidéré par sa claque électorale et par son dangereux pari de dissolution. Le chancelier allemand Olaf Scholz est sorti tout aussi déconfit des européennes, où les trois partis de sa coalition ont péniblement récolté 31 %. Quant à Rishi Sunak, il vit probablement ses dernières sorties internationales en tant que Premier ministre britannique, tant les élections générales du 4 juillet s’annoncent comme une déroute pour les conservateurs. Joe Biden, lui, va bientôt devoir revêtir ses habits de c