Dès qu’un cessez-le-feu sera signé entre Moscou et Kyiv, comme le promet Donald Trump, quel pays sera prêt à déployer soldats, chars, bateaux ou avions en Ukraine pour dissuader la Russie de recommencer à envahir sa voisine ? Ou préfèrera prêter ses bases militaires ou organiser du soutien logistique depuis des pays frontaliers ? Ou seulement aider l’armée ukrainienne à se reconstruire pour avoir les moyens de protéger seule son territoire à partir de 2030 ? La trentaine de ministres de la Défense de la «coalition des volontaires», qui se réunissent au siège de l’Otan à Bruxelles, de 15 heures à 17 heures, ce jeudi 10 avril, devront répondre à ces questions.
Objectif : que la France et le Royaume-Uni, qui pilotent le projet, puissent organiser concrètement les «garanties de sécurité» proposées à l’Ukraine. Petite synthèse des informations fournies par des sources politiques, diplomatiques et militaires, qui préfèrent rester anonymes.
Qu’entend-on par «garanties de sécurité» ?
La Russie ayant violé à plusieurs reprises ses engagements et le droit international, les pays européens et leurs alliés veulent s’assurer qu’elle ne recommencera pas à envahir l’Ukraine quelques mois ou quelques années après avoir signé un cessez-le-feu. Ces «garanties de sécurité», destinées à assurer le retour de la paix à long terme sur le continent européen, s’orga