Chaque soir, la rédaction de Libé sélectionne les actualités du jour qu’il ne fallait pas rater en France et dans le reste du monde.
Gérard Depardieu sera jugé en octobre pour agression sexuelle
Il y aura un procès Depardieu. Après que l’acteur a été entendu en garde à vue ce lundi 29 avril sur des faits dénoncés par au moins deux femmes, le parquet de Paris a annoncé en début de soirée qu’un procès se tiendrait en octobre 2024 à l’encontre de l’acteur français de 75 ans. Tôt ce matin, l’acteur avait été placé en garde à vue après avoir été convoqué dans les locaux du 3e district de police judiciaire de Paris. Il était interrogé sur les accusations d’attouchements sur deux tournages : celui du Magicien et les Siamois de Jean-Pierre Mocky en 2014 et celui des Volets verts de Jean Becker. Gérard Depardieu conteste les faits dont il est accusé.
La trêve à Gaza se fait encore attendre
Le monde retenait son souffle ce lundi 29 avril alors qu’était attendue la réponse du Hamas aux propositions de pause des combats amendée par Israël après négociations. Si la fumée blanche ne s’est pas fait jour ce lundi soir, plusieurs observateurs estiment qu’elle est toute proche. Un membre du Hamas confie ainsi à l’AFP, sous couvert d’anonymat, ne voir «aucun problème majeur» dans le texte qui, s’il était adopté, signerait de fait la fin de la guerre dans la bande de Gaza. Dans la même veine, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry a déclaré lundi avoir «bon espoir» qu’un accord aboutisse. Selon lui, la proposition de cessez-le-feu sur la table prend en compte «les positions des deux parties» et «fait preuve de modération». D’après le ministère britannique des Affaires étrangères, une trêve de 40 jours a été proposée au Hamas. Toutes les actualités du jour sur la guerre au Proche-Orient sont dans notre article dédié.
En Espagne, Pedro Sánchez ne démissionne finalement pas
Il avait donné rendez-vous ce lundi, après quelques jours de «réflexion». Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, est sorti de son silence ce lundi 29 avril à 11 heures pour annoncer au pays qu’il ne renonce pas à son poste. «J’ai décidé de rester avec le plus de force si possible», a annoncé un Premier ministre déterminé sur le perron du Palais de la Moncloa. Muré dans le silence depuis l’annonce, mercredi, de l’ouverture d’une enquête contre sa femme pour «corruption» et «trafic d’influence» instiguée par l’extrême droite, Pedro Sánchez a vivement critiqué «campagne de diffamation» et de «harcèlement» dont a été victime son épouse, avant d’exprimer sa gratitude à ses soutiens. Avec fermeté, Pedro Sánchez restant s’est montré particulièrement sévère sur la situation. «Cela fait trop longtemps que nous laissons la boue contaminer notre vie publique.» Il enjoint désormais «la société espagnole de donner à nouveau l’exemple. Montrons au monde comment la démocratie est défendue».
Jean-François Achilli licencié par Radio France pour avoir collaboré avec Jordan Bardella
Le couperet est tombé. Déjà suspendu à titre conservatoire par France Info depuis plus d’un mois, le journaliste politique Jean-François Achilli a finalement été licencié pour faute grave par Radio France, a fait savoir ce lundi 29 avril une source interne, confirmant une information du Point. Jean-François Achilli est accusé d’avoir participé à l’écriture de l’autobiographie du président du RN Jordan Bardella, ce qu’il conteste. L’animateur des Informés avait réagi après la publication d’un article du Monde à la mi-mars le mettant en cause : «Je n’ai enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique», avait-il écrit sur X, dénonçant la «brutalité» de cette «mesure injustifiée». Jean-François Achilli est pourtant aujourd’hui «licencié pour cause de manquements répétés aux obligations déontologiques relatives aux collaborations extérieures» à Radio France.
Soutien aux Palestiniens : les manifestants de la Sorbonne délogés par les forces de l’ordre
L’appel lancé par les étudiants de Sciences-Po soutenant le peuple palestinien a trouvé un écho. Ce lundi 29 avril à la mi-journée, plusieurs dizaines d’étudiants de l’université la Sorbonne ont commencé à investir la cour du prestigieux établissement du centre de Paris, avec des tentes et des drapeaux palestiniens. Selon le mouvement Révolution permanente, ces manifestants organisent «un campement en solidarité avec la Palestine» dans le but de «dire stop au génocide». Sur les coups de 15 heures, tous les occupants ont été évacués par les forces de l’ordre.
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Nichée à l’abri des regards entre des murs de la très chic avenue Junot, près du moulin de la Galette, la parcelle de 765 m² est occupée depuis 1971 par le Club Lepic Abbesses Pétanque (Clap). Mais un hôtel de luxe voisin, qui a obtenu la gestion du terrain, propriété de la ville de Paris, menace désormais son existence et les boulistes sont sommés de quitter les lieux depuis dimanche soir. Notre article.
L’Etat a raison de protéger les activités «souveraines» d’Atos… mais il aurait dû se réveiller plus tôt
Bruno Le Maire a annoncé le rachat par l’Etat des activités sensibles du groupe en perdition qui participent notamment à la simulation des essais nucléaires français. On peut s’en féliciter, mais la prise de conscience du gouvernement est tardive, et que va-t-il advenir du reste d’Atos ? Lire le billet de Jean-Christophe Féraud.
Zamdane, rappeur porté par les flows
Zamdane est un miraculé. En mai 2023, le rappeur franco-marocain a frôlé la mort après un grave accident de la route en Espagne. De multiples fractures au bras, à la hanche, au fémur, puis de longues semaines en fauteuil roulant. Quand on rencontre l’artiste franco-marocain dans les locaux de son label à l’aube de la sortie de son deuxième album, Solsad, Zamdane ne présente plus aucune séquelle. «Tout va bien maintenant. Je n’ai aucun souvenir de l’accident». Notre article.