L’Union se rêve en grande puissance, mais la réalité est qu’elle reste un nain politique totalement dépendant de son protecteur américain. La séquence qui a débuté par le G7 de Toronto (15-17 juin) avant de se poursuivre au sommet de l’Otan à La Haye (24-25 juin) pour se conclure au Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles (26 juin) est affligeante pour une Europe qui a constamment refusé le rapport de force avec les Etats-Unis : on ne peut même pas dire qu’elle est KO, ce qui suppose d’avoir combattu, elle s’est d’emblée couchée sur le ring.
La messe est dite sur le plan militaire, les Européens ont accepté sans barguiner d’augmenter leu